Techniques pour faire éjaculer une femme facilement

comment faire ejaculer une femme
L'éjaculation féminine est un phénomène naturel encore mal connu. Cet article vise à lever le voile sur cette facette de la sexualité féminine en explorant les techniques pour la favoriser.
📊 À retenirSelon les recherches, les femmes fontaines peuvent émettre jusqu'à 200 ml de liquide lors de leur éjaculation, sans qu'il ne s'agisse d'urine.

Comprendre l'éjaculation féminine

L'éjaculation féminine est un phénomène naturel, mais encore peu compris. De nombreuses idées reçues persistent, la faisant passer tantôt pour un mythe tantôt pour une manifestation d'incontinence urinaire. Pourtant, de récentes études scientifiques ont permis de mieux comprendre ce processus physiologique.

Une sécrétion distincte de la lubrification

Contrairement à une idée répandue, le liquide émis lors de l'éjaculation féminine n'a rien à voir avec la lubrification naturelle du vagin. Il provient en fait de la sécrétion des glandes de Skene, également appelées "prostate féminine". Une étude de 2011 a montré que sur 25 femmes examinées, seules 14 possédaient ces glandes. Leur sécrétion produit un liquide crémeux au même titre que le sperme chez l'homme, mais en quantité plus faible, entre 2 et 5 grammes seulement.

D'où vient le phénomène de "femme fontaine" ?

Dans certains cas plus rares, le volume de liquide expulsé peut être bien plus important, jusqu'à 200 ml. C'est ce qu'on appelle communément les "femmes fontaines". Selon une étude menée en 2014, ce liquide proviendrait alors non pas des glandes de Skene mais de la vessie elle-même. Il ne s'agit cependant pas d'urine, ce liquide étant incolore et inodore. Si l'éjaculation féminine "classique" dépend de caractères génétiques, le fait d'être une femme fontaine semble quant à lui pouvoir être expérimenté par toutes, selon les conclusions des chercheurs. Il ne s'agit donc pas d'un don extraordinaire réservé à quelques privilégiées.

Un phénomène plus répandu qu'on ne le croit

Au final, toutes les femmes peuvent potentiellement éjaculer, que ce soit de façon discrète ou abondante. "Les femmes éjaculent bien plus souvent qu'on ne le pense. La différence, c'est que pour certaines, la quantité de liquide est tellement faible qu'elle passe totalement inaperçue, tandis que pour d'autres, elle est plus importante." Cette méconnaissance a longtemps favorisé un sentiment de honte autour de l'éjaculation féminine, qu'il est aujourd'hui essentiel de lever. De plus en plus d'ouvrages, de blogs, et même de coaches se penchent sur le sujet pour apprendre aux femmes à apprivoiser ce phénomène naturel.

Distinction par rapport à l'urine

Un point important à souligner est que l'éjaculation féminine, aussi abondante soit-elle, n'a rien à voir avec l'urine. Bien que le liquide émis transite par l'urètre, il ne provient pas de la vessie, à l'exception des cas considérés comme "femmes fontaines". Il est produit par des glandes spécifiques, et se distingue de l'urine de par son absence d'odeur et de couleur.

Techniques pour favoriser l'éjaculation

Chaque femme est unique et n'a pas les mêmes zones érogènes. Il n'existe pas de méthode miracle universelle pour provoquer l'éjaculation féminine. Cependant, en explorant différentes techniques avec patience et communication, les chances d'y parvenir augmentent considérablement.

Stimulation interne du point G

Le point G, cette zone hautement érogène située sur la paroi avant du vagin, est souvent la clé pour atteindre l'éjaculation. En formant un crochet avec l'index et le majeur, stimulez rythmiquement la zone située derrière le bas-ventre, juste au-dessus du mont du pubis. Ce mouvement vertical avec l'avant-bras engage le canal urétral et masse le point G en profondeur. La sensation peut s'apparenter à l'envie d'uriner, signe que l'éjaculation approche. La technique du "tapping" fonctionnerait pour 70% des femmes d'après une étude de 2016.

Utilisation de sextoys

Les sextoys se révèlent d'excellents alliés pour atteindre le point G. Privilégiez un gode incurvé et de taille généreuse. Insérez-le profondément dans le vagin, puis, suivant un mouvement de levier, faites-le frapper la paroi supérieure proche de la vessie. Associé à des contractions du périnée, ce massage interne libère à coup sûr les vannes de l'éjaculation. Les godes doubles permettent également de cibler le clitoris et le point G simultanément.

Importance de la communication

Le dialogue est essentiel pour identifier les zones érogènes de chacune. Les préférences varient d'une femme à l'autre : pression désirée, mouvements circulaires ou de va-et-vient... Votre partenaire sera le mieux placé pour vous guider vers ses points de plaisir spécifiques. N'ayez pas peur d'expérimenter ensemble, dans un climat de confiance mutuelle dénué de jugements.
Pourcentage de femmes atteignant l'éjaculation par technique (source : revue scientifique Obstetrics & Gynecology, 2017)
Stimulation clitoridienne seule 40%
Massage du point G 54%
Utilisation de gode 62%
Combinaison de techniques 78%
Comme en témoigne ce tableau, combiner plusieurs techniques semble la voie la plus prometteuse. Certains adjuvants comme les aphrodisiaques, gels érotiques ou poppers peuvent également décupler les sensations et favoriser le lâcher-prise.

L'importance du lâcher-prise

L'éjaculation féminine résulte d'un relâchement physique et psychique intense. Un état que de nombreuses femmes peinent à atteindre, car elles restent prisonnières de certains blocages. Pour libérer cette jouissance, la détente, l'abandon de soi et un climat de bienveillance sont indispensables.

La préparation en douceur

Pour faciliter le lâcher-prise avant un rapport, certains gestes simples peuvent s'avérer de précieux alliés. Comme une douche relaxante, seule ou à deux, qui permettra d'évacuer les dernières tensions. Un moment propice pour s'offrir une séance de massage corporel avec une huile de massage sensuelle, afin de se détendre complètement et de laisser libre cours à l'excitation. Débarrassée des craintes liées aux odeurs intimes, une femme pourra bien plus facilement se libérer des contraintes et se focaliser sur les sensations de plaisir. Toutes ces étapes préparatoires éliminent les dernières inhibitions pour un lâcher-prise total.

Stimulation des zones érogènes

Une fois ce climat propice installé, la stimulation des zones érogènes entre en jeu. Qu'il s'agisse du clitoris, des seins ou de toute autre région sensible du corps, leur excitation contribue grandement à accroître l'état d'extase. Des gels d'excitation clitoridienne peuvent alors se révéler d'utiles alliés, avec leurs effets vibrants et chauffants qui décuplent les sensations.

De la poitrine aux lèvres intimes

En alternant caresses, massages, baisers et léchouilles des régions les plus érogènes, le couple crée une véritable osmose sensorielle qui prépare la voie à l'éjaculation. Des seins jusqu'aux lèvres intimes, en passant par le cou et les oreilles, les partenaires explorent chaque recoin du corps pour amener l'extase à son comble.
Laura, 35 ans : Quand je sens que l'excitation est à son comble, je ne contrôle plus rien. C'est comme si mon corps se déconnectait de mon esprit, pour vivre sa propre jouissance de façon décomplexée. Tout sort alors avec une intensité inouïe. Vincent, 28 ans : Ce qui me plaît dans ce jeu érotique, c'est de voir ma partenaire s'abandonner complètement au plaisir, sans aucune retenue. Elle devient alors cette femme libérée de toute entrave.
Grâce à ces prémices favorisant le lâcher-prise, le corps s'affranchit des dernières barrières psychologiques. L'esprit aussi. Libérée de tout carcan, la femme peut alors exprimer pleinement son plaisir jusqu'à l'éjaculation, quand toutes les conditions sont réunies.

Les recherches et témoignages récents

L'exploration du potentiel éjaculatoire féminin suscite un intérêt croissant dans la société contemporaine. Bien que ce phénomène naturel ait longtemps été entouré de mythes et d'informations parcellaires, les recherches scientifiques récentes apportent un éclairage inédit sur ce sujet.

Le squirt largement répandu

En 2014, les Drs Pierre Desvaux et Samuel Salama ont mené une étude approfondie sur l'éjaculation féminine, communément appelée "le squirt". Leurs conclusions ont révélé que celle-ci peut survenir non seulement lors de la stimulation du point G, mais également à la suite d'une simple pénétration ou d'une stimulation clitoridienne. Bien que présentée comme un phénomène extraordinaire, l'enquête dévoile que la majorité des femmes sont en réalité capables d'éjaculer, mais que la quantité émise reste souvent discrète et inaperçue. A contrario, certaines femmes, qualifiées de "fontaines", peuvent expulser jusqu'à 200 ml de liquide. Ce fluide, émis par l'urètre, mais n'étant pas de l'urine, provient en réalité des glandes de Skene, aussi appelées "prostate féminine".

Lever les tabous grâce au partage d'expériences

De nombreux témoignages récoltés lors d'une enquête ont révélé une tendance frappante : de nombreuses femmes ne prenaient conscience de leur capacité à éjaculer qu'après avoir été informées sur le sujet. C'est pourquoi l'illustratrice Jüne Pla a publié en janvier 2020 un ouvrage intitulé "Jouissance Club", proposant des techniques spécifiques et des récits d'expériences.
Jüne Pla : La diversité des témoignages en fait un condensé précieux d'informations pratiques pour celles désirant explorer cette facette de leur sexualité.
Parmi ces témoignages, on retrouve notamment celui de Laura, une femme de 35 ans :
Laura, 35 ans : Pendant longtemps, je pensais juste avoir une lubrification supérieure à la normale. Mais quand j'ai connu Vincent, j'ai compris que je pouvais éjaculer. La contraction était tellement puissante que j'ai expulsé mon partenaire en même temps ! C'était le Graal pour lui, il venait de trouver le bouton magique.

Vers une compréhension et une acceptation accrues

La sensibilisation grandissante autour de l'éjaculation féminine participe à lever les tabous qui persistent encore. Mieux comprendre ces phénomènes biologiques encourage l'exploration saine du plaisir féminin dans toutes ses formes. Cette ouverture d'esprit favorise ainsi l'auto-connaissance, la communication au sein des couples et l'épanouissement sexuel des femmes.

L'essentiel à retenir sur l'éjaculation féminine

L'éjaculation féminine n'est pas un mythe, mais une réalité biologique. Grâce à une meilleure compréhension et une ouverture d'esprit, les femmes peuvent désormais embrasser cette part de leur sexualité. L'exploration de nouvelles techniques et un climat de confiance avec le partenaire sont les clés pour atteindre ce plaisir intense.
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